Vous vous demandez combien de fautes vous pouvez commettre à l’examen du code de la route ? La réponse est claire : 5 fautes maximum sur les 40 questions pour décrocher votre précieux sésame. Nous vous expliquons le système de notation, les fautes éliminatoires à éviter absolument, et vous donnons nos conseils pour optimiser votre préparation et limiter vos erreurs le jour J.
Ce qu'il faut retenir :
| 🎯 5 fautes max | Vous pouvez faire jusqu'à 5 erreurs sur 40 questions pour réussir l'examen du code de la route, ce qui n'a pas changé depuis 1921. |
| ✅ Score de réussite | Obtenez au moins 35 bonnes réponses pour décrocher le code, avec zéro tolérance pour les fautes éliminatoires graves. |
| 🚦 Fautes éliminatoires | Refus de priorité, non-arrêt au feu rouge, ou mise en danger grave entraînent un échec automatique, sans exception. |
| 📝 Prépa régulière | S'entraîner avec des séries et examens blancs réguliers aide à maîtriser les thèmes et à limiter les erreurs le jour J. |
| 🧘 Gestion du stress | Techniques comme la respiration ou la visualisation, ainsi que la familiarisation avec l'interface, améliorent la concentration et la calme. |
| 🔍 Analyse erreurs | Recenser, catégoriser et réviser systématiquement ses fautes permet de cibler ses faiblesses et d'augmenter ses chances de succès. |
| 📣 Mythe du 3 fautes | Le seuil officiel reste à 5 fautes, aucune réforme ne prévoit de le réduire à 3, contrairement aux rumeurs infondées. |
| 🕒 Préparation concrète | Révisions régulières, examens blancs, et familiarisation avec le système numérique sont clés pour réussir sereinement. |
Sommaire :
✏️ Nombre de fautes autorisées et notation de l’examen
L’épreuve théorique du code de la route se compose de 40 questions à réponses multiples réparties sur 10 thématiques officielles. Pour réussir l’examen, vous devez obtenir au minimum 35 bonnes réponses, ce qui signifie que vous pouvez commettre 5 fautes maximum. Cette règle est en vigueur depuis la création de l’épreuve théorique générale en 1921 et n’a jamais changé.
Pour répondre directement à la question que se posent de nombreux candidats : “Est-ce que j’ai mon code si je fais 5 fautes ?” Oui, si vous commettez 5 fautes ou moins, vous obtenez le code de la route, car le seuil de réussite est fixé à 35 points sur 40. Voici un tableau synthétique des scores :
| Réponses correctes | Réponses incorrectes | Résultat |
|---|---|---|
| ≥ 35 | ≤ 5 | Réussi |
| ≤ 34 | ≥ 6 | À repasser |
Comment est évalué le score (40 questions, 5 fautes max)
L’épreuve théorique comprend 40 questions à choix multiples réparties sur 10 thèmes officiels : signalisation, circulation, route, autres usagers, conducteur, prendre/quitter le véhicule, sécurité routière, mécanique/équipement, environnement et accidents/secours. Chaque bonne réponse rapporte exactement 1 point, sans possibilité de demi-point.
Le système de notation est strict : vous disposez de 20 secondes pour répondre à chaque question, et certaines questions peuvent inclure des doubles réponses ou des questions vidéo pour aborder des cas concrets. Pour obtenir le point sur une question à double réponse, vous devez sélectionner toutes les bonnes réponses. Pour mieux saisir la structure de l’examen et sa répartition par thème, consultez nombre de questions au code.
Les récentes évolutions incluent la réforme de 2022 qui a introduit une simplification du vocabulaire et des pictogrammes pour améliorer la compréhension des candidats. Cette réforme a également ajouté des indications précisant si plusieurs réponses sont attendues sur certaines questions.
Fautes éliminatoires : quelles erreurs sont sanctionnées d’office
Certaines erreurs sont considérées comme mettant directement en danger les usagers et entraînent un échec automatique, quel que soit le nombre total de fautes commises. Ces fautes éliminatoires correspondent à des infractions graves qui compromettent la sécurité routière.
- Refus de priorité ou franchissement de ligne continue
- Non-arrêt total à un feu rouge ou à un stop
- Omission de contrôle des rétroviseurs avant un changement de direction
- Heurt d’un trottoir ou d’un obstacle fixe
- Réponses indiquant une mise en danger d’autres usagers (piétons, cyclistes)
Ces situations dangereuses sont sanctionnées immédiatement car elles représentent un risque majeur pour tous les usagers de la route. Par exemple, ne pas marquer l’arrêt au feu rouge peut provoquer un accident grave, d’où la tolérance zéro sur ce type d’erreur.
📝 Préparation et ressources pour limiter ses fautes
L’entraînement régulier et ciblé constitue la clé pour maîtriser les 10 thématiques du code et réduire le nombre de fautes le jour de l’examen. Selon les données des centres de formation, les candidats qui s’entraînent de manière structurée obtiennent des taux de réussite significativement plus élevés que ceux qui se contentent d’un apprentissage ponctuel.
Pour être prêt le jour de l’épreuve, il n’y a pas de secret : il faut avoir travaillé sérieusement et de façon régulière. L’apprentissage du code relève davantage d’un entraînement rigoureux que d’aptitudes personnelles, ce qui le rend accessible à tous les candidats motivés.
S’entraîner avec des séries et examens blancs
Un rythme d’entraînement optimal consiste à réaliser 3 à 5 séries de 40 questions par semaine, dont au moins 1 en condition réelle avec chrono. Les examens blancs représentent le meilleur moyen de travailler la gestion du temps et de la pression, deux facteurs déterminants pour la réussite.
Les applications de formation proposent généralement des séries variées avec accès à des statistiques de progression et des rappels pour maintenir la régularité. Un mode “Mes erreurs” permet de réviser spécifiquement les sujets où vous rencontrez des difficultés, optimisant votre temps de révision.
Les candidats qui font régulièrement 7 à 8 fautes lors de leurs entraînements sont généralement suffisamment préparés pour passer l’épreuve théorique. Cette marge de sécurité permet de compenser le stress du jour J et les questions pièges.
Techniques pour gérer le stress le jour J
La gestion du stress joue un rôle déterminant dans la réussite de l’examen. Des techniques éprouvées incluent la cohérence cardiaque (respiration diaphragmatique) pour réduire l’anxiété, la visualisation mentale du parcours d’examen et l’arrivée 30 minutes en avance pour s’approprier l’environnement.
La préparation dans des conditions semblables à celles de l’examen, notamment avec des examens blancs sur tablette, permet d’être 100% opérationnel le jour du test. Cette familiarisation avec l’interface numérique évite les pertes de temps liées à la découverte du système.
Analyser et corriger ses erreurs fréquentes
Une démarche efficace consiste à analyser systématiquement ses erreurs selon trois étapes : recenser les fautes, les catégoriser par thématique, puis mettre en place un plan de révision ciblé sur les points faibles identifiés.
Créez un tableau avec les colonnes “Erreur”, “Thématique concernée”, “Ressource de révision” et “Date de révision prévue”. Cette approche structurée permet de concentrer vos efforts sur les thèmes du code où vous commettez des erreurs de façon répétée, maximisant l’efficacité de votre préparation.
🕵️♂️ Rumeurs et mythes : le code à 3 fautes, info ou intox ?
Le seuil reste fixé à 5 fautes maximum depuis la création de l’épreuve et aucune réforme n’envisage de passer à 3 fautes. Cette information est confirmée par l’absence de tout projet officiel de modification de cette règle dans les textes réglementaires.
Régulièrement, des rumeurs circulent sur le fait que le nombre de fautes tolérées pourrait être réduit à 3. Cette information est totalement fausse et vise à maintenir un équilibre entre exigence et accessibilité pour les candidats.
Origine de la rumeur sur 3 fautes
Cette rumeur persistante tire son origine de la réforme de 2016 qui avait introduit de nouvelles questions et fait temporairement chuter le taux de réussite à 17%. Cette baisse spectaculaire des résultats a alimenté les craintes d’un durcissement général de l’examen, créant la confusion dans l’esprit des candidats.
Les forums spécialisés et les réseaux sociaux ont amplifié ces inquiétudes en propageant des informations non vérifiées. Les auto-écoles ont également contribué involontairement à cette rumeur en évoquant des changements possibles sans préciser qu’ils ne concernaient pas le nombre de fautes autorisées.
Situation actuelle : aucune réforme prévue
La dernière réforme officielle de septembre 2022 a porté uniquement sur la simplification du vocabulaire et l’ajout de pictogrammes pour améliorer la compréhension des questions. Le nombre de fautes maximum n’a fait l’objet d’aucune modification et aucun projet en ce sens n’est envisagé.
Tout futur changement de cette ampleur ferait nécessairement l’objet d’un décret publié au Journal Officiel et serait largement relayé par les médias spécialisés et les organismes de formation. L’absence totale de communication officielle sur ce sujet confirme que le seuil de 5 fautes demeure inchangé pour les années à venir.



